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Les jeunes de la diaspora pour l'Arménie

Aujourd'hui l'Arménie a besoin de diaspora plus que jamais. Les deux désastres (l'épidémie et la guerre), survenues en 2020, ont eu un impact grave surtout sur la population rurale. Pertes humaines, aggravation de la situation économique, désespoir... Les blessures sont encore fraîches, et il semble que rien ne puisse réconforter ou apaiser la situation.  

Le soutien d’AYO

Négligeant les difficultés, l’ONG Shen continue de réaliser ses différents projets avec encore plus d’efforts. Dans la situation actuelle, les problèmes se sont multipliés dans les communes, et chaque activité de soutien est significative.  C’est plus encourageant quand on obtient de l’aide de la part de  diaspora, notamment des jeunes, ce qui a été toujours apprécié par Shen. 

Cette année, l'association  française AYO  (Armenian Youth Organization), qui a une histoire de plus de 100 ans, nous a donné un coup de main. Depuis 10 ans, les jeunes de l'association visitent chaque année une communauté d'Arménie, rénovant eux-mêmes une école ou une école maternelle. Cette fois, les jeunes volontaires se sont joints à nous pour organiser la rénovation d'une école maternelle dans la communauté Chénavan de la région de Lori, qui n'a pas fonctionné depuis environ 30 ans. Ils ont fourni les fonds qu'ils ont levés et leur participation directe.

 

Notre village s’est rempli de soleil…

 «Après la guerre, nous avons eu des victimes dans le village, après quoi le village s’est assombri, il n’y avait pas de visage souriant, les enfants ne rassemblaient pas… mais avec l’arrivée de nos bénévoles français notre village s’est rempli de soleil», racontent les jeunes de Chénavan.

Parallèlement aux travaux de rénovation, les volontaires d'AYO ont également organisé un camp de 3 semaines, au cours duquel les enfants de Chénavan étaient engagés dans divers jeux, peinture, ils apprenaient le français et enseignaient l'arménien aux volontaires français. Oui, français, car seuls 7 des 14 volontaires arrivés avaient des origines franco-arméniennes, et les 7 autres étaient des Français intéressés par l'Arménie.

« J'avais des copines arméniennes, et j'ai décidé de venir faire du bénévolat pour faire connaissance avec l'Arménie. J'ai adoré la chaleur et l'hospitalité des Arméniens. J'ai l'impression d'être un membre de leur famille. C'est vrai que nous n'avons pas apporté de gros cadeaux et de l'argent pour eux, mais nous voyons que c'est la communication dont les enfants ont besoin », explique Elizabeth, une volontaire française.

 

Je reviendrai certainement...

Au cours de plusieurs années de notre activité, nous avons eu de nombreuses opportunités de coopérer avec la jeunesse arménienne de la diaspora. Leur contribution et leur aide à la mise en œuvre de nombreux projets dans les communautés ont toujours été appréciées. Les communautés, quant à elles, ont toujours accueilli chaleureusement des volontaires individuels aussi bien que des groupes.

« Nous sommes reçus ici comme si nous étions des villageois. Nous devons toujours faire ce genre d'activités pour les enfants arméniens. Je reviendrai certainement. «En tant qu'Arménien, il est de mon devoir de venir et d'être utile à la patrie», explique Roman, volontaire français d'origine arménienne.

Roman reviendra sans aucun doute, et nous à l'ONG Shen, nous sommes prêts à accueillir des volontaires comme lui de toute la diaspora, s'ils souhaitent être impliqués dans nos projets et être utiles aux communautés d'Arménie.

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